Jean-Marc LEVAILLANT, Ferdinand DHOMBRES, Roger BESSIS et les membres du CNEOF
L’édition 2022 du rapport de la CNEOF recommande un nombre sensiblement plus important d’images que les précédents rapports : 23 contre 9 en 2005 et 13 en 2016. Cette implémentation répond à une évolution significative des matériels et à une meilleure formation des opérateurs.
Il est insisté sur le fait que l’iconographie n’est pas destinée à « être jointe » au compte-rendu, mais elle en est une composante, au même titre que les éléments textuels de celui-ci.
Les silhouettes proposées sont autant d’items à satisfaire comme ceux du compte-rendu rédactionnel. Un contrôle doit être sollicité en cas d’impossibilité de produire l’une de ces images ou en cas de difficulté avérée ne permettant pas de la produire dans le respect des critères de validité. Le cas échéant, plusieurs images échographiques peuvent être produites, correspondant à une même silhouette, afin d’illustrer séparément les différentes structures anatomiques attendues.
La définition précise des plans de coupe et de leur contenu est susceptible d’évoluer au fil des années en fonction des acquisitions scientifiques, des progrès technologiques ou de futures recommandations des sociétés savantes.
Les critères pour la sélection des iconographies ont été les suivants :
faisabilité en pratique courante ;
illustration des items du compte-rendu textuel ;
possibilité de coupes complémentaires dans les situations difficiles ;
couverture des structures anatomiques concernées par les principales anomalies morphologiques fœtales.
Produire cette imagerie est un moyen simple d’auto-contrôle de la qualité et de la complétude de l’examen.
L’iconographie :
illustre la réalisation des temps successifs de l’examen comme autant de balises assimilables à des cases cochées ;
valide l’exécution de ces différents temps ;
constitue en cela un guide pour l’opérateur qu’elle renseigne directement sur l’exécution de ces différents temps au cours ou au décours de son examen ;
confirme que les plans d’exploration ont bien respect. Les critères de validité requis ;
confirme qu’à l’intérieur de ces plans, les éléments souhaités et décrits ont été visualisés dans des conditions convenables ;
atteste de la réalité des assertions de la partie rédactionnelle du compte-rendu ;
confirme que les repères biométriques sont bien positionnés conformément aux recommandations ;
valide la prise en compte des biométries pour la démarche clinique ;
facilite la description d’un élément suspect ou pathologique et sa compréhension ;
est généralement le support principal de la discussion multidisciplinaire éventuelle du dossier ;
permet le contrôle a posteriori :lors de la réalisation des examens ultérieurs,
pour la meilleure compréhension des échecs du dépistage,
pour l’éventuelle défense du praticien au cours d’un contentieux judiciaire.
Les silhouettes présentées dans ce rapport constituent un encadrement directif de l’examen. Il s’agit d’une contrainte utile à l’opérateur lui permettant de juger en temps réel de la conformité de son examen. Il s’agit d’une composante essentielle de la démarche qualité.
Iconographie complémentaire au 1er trimestre
